Dans sa chronique publiée dans le journal HUMO du 4 août, Herman Brusselmans qualifie le Premier Ministre israélien de “petit Juif gras et chauve qui, pour une raison ou une autre, veut s'assurer que l'ensemble du monde arabe soit anéanti.” En pensant aux victimes civiles, Brusselmans dit se sentir tellement furieux que l’envie lui vient “d'enfoncer un couteau pointu dans la gorge de chaque Juif qu’il rencontre”.
Chronique du 4 août de Herman Brusselmans dans Humo
Ces propos relèvent de l’antisémitisme pur ne sauraient être tolérés dans aucune circonstance. Dans un communiqué officiel paru aujourd’hui, le Forum des organisations juives et le CCOJB ont condamné l'incitation à la violence parue dans le journal HUMO et décrit la chronique de comme “digne de la propagande nazie”. Les deux organisations engagent des poursuites. L'Association juive européenne (EJA) entame aussi une procédure judiciaire à l'encontre de l'écrivain pour incitation au meurtre.
Les Amis belges d’Israël soutiennent ces démarches et souhaitent que la justice condamne avec sévérité tant l’auteur pour sa confession de vouloir égorger “chaque Juif qu’il rencontre” que le journal HUMO pour avoir autorisé la publication de sa diatribe antisémite.
Par ailleurs, les Amis belges d’Israël ont aussi pris connaissance des réactions de l’auteur et du rédacteur en chef de HUMO parues ce mardi 6 août dans Nieuwsblad, l’une contredisant l’autre. Herman Brusselmans s’est retranché derrière sa “liberté d’expression” et prétendu avoir fait un “exercice de réflexion” en se demandant comment il réagirait si ses proches avaient été victimes de la guerre. Le rédacteur en chef de HUMO a, quant à lui, tenté de qualifier la chronique de “satire”.
Rien dans la chronique ne relève ni de près ni de loin de la satire. Il faut donc croire Herman Brusselmans sur parole quand il dit que son texte est le fruit de sa réflexion et que cette réflexion lui donne envie d’enfoncer un couteau dans la gorge de chaque Juif ou encore, comme il le dit en conclusion, d’ ”envoyer au diable” chaque Juif, même le plus démuni.
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Le journal Le Soir a rapporté le mardi 11 mars que la Belgique envisage désormais de soutenir la procédure calomnieuse déposée par l'Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice (CIJ). Celle-ci accuse Israël de génocide à Gaza. Sommes-nous alignés sur les BRICS ?
On ne peut se dire soucieux de faire respecter le droit international et le droit humanitaire dans le monde et abuser dans le même temps d’une convention internationale aussi importante que la convention sur la prévention des génocides. Ce que l’Afrique du Sud se permet de faire, poussée par l’Iran, la Belgique ne le peut pas, précisément parce qu’il est de notre devoir, comme vieille démocratie européenne, de garantir la neutralité des institutions et des normes internationales et d’empêcher leur instrumentalisation politique.
Le gouvernement belge ne doit pas perdre de vue que le Hamas a envahi le territoire israélien lors de son pogrom du 7 octobre 2023. Cela a contraint Israël à une guerre non désirée pour éliminer la menace que l'organisation terroriste Hamas fait peser sur sa population et pour libérer les otages kidnappés et retenus dans la bande de Gaza.
Les objectifs d’Israël, maintes fois répétés, sont : la libération des otages et la destruction militaire et politique du Hamas, en aucun cas la destruction physique de la population civile. Il n'a jamais été question de génocide.
Israël collabore avec l'ensemble de la communauté internationale pour fournir une aide alimentaire et médicale à la population civile, bien plus que l'Égypte. Le 10 mars, 146 camions transportant de l'aide humanitaire ont été autorisés à passer par le terminal de « Kerem Shalom », contre 79 seulement par le terminal de « Nitzana-Rafah » contrôlé par l'Égypte. Ils transportaient de la nourriture, du gaz et du carburant.
Nous demandons au Premier ministre Alexander De Croo et à son gouvernement de prendre leurs distances avec la politique sans issue dans laquelle la Ministre des Affaires étrangères Hadja Lahbib plonge notre pays et de condamner la procédure infondée et diffamatoire engagée par l'Afrique du Sud devant la CIJ. En effet, la CIJ a déjà jugé qu'il n'y avait pas lieu de demander à Israël de suspendre son opération militaire. Elle a simplement ordonné à Israël de documenter ses actions, en vue de se conformer à la Convention internationale pour la prévention et la répression du crime de génocide.
Nous demandons au Premier ministre et à son gouvernement d'impliquer davantage la Belgique dans la lutte contre le terrorisme en proposant des mesures. Celles-ci devraient viser la neutralisation politique et financière du Hamas tant au niveau belge qu'européen. Mais aussi de faire des efforts supplémentaires pour obtenir la libération des otages israéliens et acheminer l’aide humanitaire belge à la population gazaouie victime de la guerre.
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Les Amis belges d’Israël se réjouissent de l’annulation d’un événement prétendument artistique par l’ASBL “InterPôle”, événement organisé en collaboration avec le Samidoun. Le Samidoun est une filiale du groupe terroriste FPLP.
Nous apprécions la réaction rapide du Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles Pierre-Yves Jeholet. Nous appelons aussi à ce que toute la lumière soit faite sur l’entrisme de groupes terroristes palestiniens Hamas et FPLP et de l’internationale antisémite BDS dans le vaste tissu associatif belge recevant du financement public. Cet entrisme permet à ces associations – agissant à la limite de la légalité et diffusant la haine d’Israël et des Juifs – de faire passer leurs idées sous fausse bannière et de bénéficier d’infrastructures publiques.
A titre d’exemple, l’ASBL « InterPôle » reçoit du financement non seulement de la part de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Ville de Bruxelles, mais aussi d’UNIA, d’Actiris, de la Région Bruxelles-Capitale, de l’ONE, de la Fondation Roi Baudoin, etc.
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Belgian Friends of Israël a appris avec effroi les propos anti-israéliens et critiquant la politique nationale de l’Allemagne tenus par Caroline Gennez, Ministre fédérale (Vooruit, socialiste flamand) de la Coopération au Développement. Ces propos sont d’autant plus inacceptables que la Belgique vient de prendre la présidence de l’Union européenne.
Madame Gennez, qui n’en est pas à sa première saillie contre Israël, conteste - à quel titre et de quel droit ? - la politique allemande à propos d’Israël, en général, et notamment depuis le pogrom bestial du 7 octobre dernier.
La Ministre se positionne en donneuse de leçon en estimant « difficile de comprendre » que l’Allemagne « se laisse autant manipuler par le gouvernement israélien ».
Belgian Friends of Israël s’étonne que cette Ministre outrepasse ses fonctions en s’instituant, de manière inopportune, aggressive et hors de ses compétences, Ministre des Affaires étrangères et communique de façon insultante et cavalière pour l’Allemagne et pour Israël. Elle demande : « (…) c’est une question cruciale pour nos amis allemands: allez-vous vraiment vous trouver deux fois du mauvais côté de l’Histoire ? »
Mme Gennez plonge le gouvernement belge dans une critique et une ingérence assez rares et violentes de l’Allemagne pour lui rappeler un passé douloureux et d’Israël installé par elle dans le vieux rôle antisémite du « manipulateur » de cette même Allemagne.
Madame Gennez se réjouit aussi de l’action qui pourrait pourtant être jugée téméraire et vexatoire de l’Afrique du Sud contre Israël pour génocide contre les Gazaouis et ce, en totale contradiction avec la définition d’un génocide donnée par la Convention internationale de 1948 sur la question.
Belgian Friends of Israël souhaite connaître la réaction de notre Premier Ministre et de la Ministre des Affaires étrangères.
Charles Michel, encore président du Conseil européen, devrait avoir son mot à dire au sujet de cette attaque d’un État membre contre un autre.
Belgian Friends of Israël condamne fermement les comparaisons odieuses entre le passé allemand et la proximité germano-israélienne d’aujourd’hui sous des relents nauséabonds, se référant à la période nazie que nous revivrions selon Mme Gennez, au Moyen-Orient curieusement vide de Hamas, d’Iran et de Hezbollah mettant toujours en péril grave les citoyens de la démocratie israélienne.
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Femme arabe musulmane votant en Israël – crédit : Reuters
« Le rapport détruit le mensonge fabriqué par l'ONG idéologiquement extrême Amnesty International, et perpétué par des ONG financées par la Belgique et liées au terrorisme, qu'Israël serait un « État d’apartheid ». »
Déclaration de BFOI
Le nouveau Global Democracy Index de The Economist voit Israël, classé 13 places plus haut que Belgique, continuer à devenir plus démocratique et salue pour ces « perspectives positives ».
Dans son rapport annuel sur la démocratie dans le monde, The Economist a classé Israël comme 23e pays le plus démocratique du monde monde, quelques places seulement derrière la France. Le rapport révèle la tendance d'Israël à gravir les échelons du classement qui, depuis sa création en 2006, attribue un score sur 10 à tous les pays dans cinq catégories. Israël a obtenu un score de 10/10 dans la catégorie « participation politique », qui évalue dans quelle mesure « les minorités ethniques, religieuses et autres disposent d'un degré raisonnable d'autonomie et de voix dans le processus politique ». Seule la Norvège, le pays numéro un du classement, a obtenu cette même meilleure note.
Au cours de la même période, l'indice de démocratie de la Belgique a régulièrement décru, à tel point que le pays se classe 21e sur 23 pays européens, seules l'île divisée et partiellement occupée de Chypre et la Turquie venant à sa suite. Le rapport donne à la Belgique seulement 5/10 pour la « participation politique », tout comme le Kazakhstan et l'Angola.
Ces chiffres signifient que l'écart entre Israël et la Belgique s'est creusé de 13 places, Israël étant sur le point de rejoindre le sommet.
Le rapport félicite Israël pour avoir affiché « des tendances positives en Israël, où un parti arabe est au gouvernement pour la première fois en tant qu'acteur mineur dans une large coalition ».
Un communiqué des Amis belges d'Israël (BFOI) indique : « Nous saluons et célébrons la reconnaissance par un organisme aussi respecté du fait qu'Israël possède une démocratie florissante, malgré de nombreux défis spécifiques et particuliers. Le rapport détruit le mensonge fabriqué par l'ONG idéologiquement extrême Amnesty International et perpétué par des ONG financées par la Belgique et liées au terrorisme, qu'Israël est un « État d'apartheid ». À la lumière d’une analyse aussi objective et minutieuse des données par l’Unité de renseignement de The Economist, une utilisation aussi scandaleuse du terme s'avère une absurdité. »
La déclaration de BFOI poursuit : « Les hommes politiques belges devraient concentrer leur énergie pour faire de la Belgique un endroit plus démocratique pour ses citoyens qui souffrent depuis longtemps, qui voient l'argent de leurs impôts détourné par des ministres et des organes de l'État afin de soutenir des ONG corrompues opérant au sein de l'Autorité palestinienne, qui est de nouveau qualifiée de « régime autoritaire » dans le rapport. »
« Il est étrange qu'à l'heure où la Belgique touche le fond du classement démocratique européen, beaucoup de nos hommes politiques restent obsédés par la diabolisation et la délégitimation incessante du seul État juif au monde, dont il est démontré qu'il est chaque année plus démocratique que le leur pays », conclut le communiqué.
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Classement relatif de la Belgique et d'Israël selon le Global Democracy Index de The Economist.
État de la démocratie mondiale en 2021 - source : The Economist
Retrouvez ce communiqué sur EIN Presswire https://www.einpresswire.com/article/562776732/israel-scores-10-10-for-democratic-political-participation-in-new-report-belgium-only-gets-5-10-the-economist
Les Amis belges d'Israël (BFOI) ont envoyé aujourd'hui une lettre à la ministre belge de la Coopération au développement, Meryame Kitir (Parti socialiste flamand), lui demandant de cesser tout financement public par son administration d'ONG belges ayant des liens avec le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP).
Cette décision fait suite aux appels répétés de la députée belge Kathleen Depoorter (NVA) à la ministre Kitir pour qu'elle prenne des mesures. La semaine dernière, Mme Depoorter a tweeté que Mme Kitir devait lancer une « enquête externe » sur les « flux d'argent qui peuvent être liés au FPLP ». BFOI a cité « une investigation de NGO Monitor révélant qu'en 2017-2021, la Belgique a donné 1,28 million d'euros à des ONG étroitement liées au FPLP. »
Ministre belge de la coopération au développement Meryame Kitir
Liens entre le FPLP et les ONG belges. Source : NGO Monitor
« La ministre Kitir doit expliquer aux Belges pourquoi elle n'a pas suivi l'exemple démocratique des Pays-Bas et mis fin au financement public des ONG liées au groupe terroriste FPLP. »
Lettre de BFOI à la ministre Meryame Kitir
Dans sa lettre à Kitir, BFOI a fait allusion à l'information récente selon laquelle « les Pays-Bas cesseraient de financer l'ONG palestinienne UAWC en raison de ses nombreux liens étroits avec le FPLP, désigné par l'UE comme une organisation terroriste » et que « l'ambassadeur israélien en Belgique Emmanuel Nahshon a depuis déclaré que la Belgique avait reçu toutes les informations nécessaires concernant les liens entre ces ONG et le groupe terroriste FPLP. »
« Nous soutenons les appels en faveur d'une enquête externe », indique la lettre du BFOI. Le ministre Kitir « devrait annoncer immédiatement une telle enquête. Elle doit être externe (et donc indépendante) car il existe de sérieux doutes quant à l'objectivité de votre administration. »
BFOI poursuit en expliquant ces doutes : « Vous avez nommé comme porte-parole une personne dont le beau-père était un terroriste du FPLP. Votre porte-parole a déclaré publiquement qu' « il est de notre devoir de poursuivre ce combat ». Son mari a publié des images glorifiant les terroristes du FPLP, dont son père brandissant un fusil. »
La lettre poursuit : « À aucun moment vous n'avez pris vos distances par rapport à ces paroles et à ces actes. Il est choquant que la ministre responsable du financement des ONG belges, qui sont si étroitement liées à un groupe terroriste meurtrier, emploie sciemment une personne qui soutient ce groupe et a des liens familiaux avec lui. » La ministre Kitir « doit expliquer aux Belges pourquoi elle n'a pas suivi l'exemple démocratique des Pays-Bas et mis fin au financement public des ONG liées au groupe terroriste FPLP », conclut la lettre du BFOI.
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Retrouvez ce communiqué sur EIN Presswire https://www.einpresswire.com/article/560248987/belgium-must-stop-funding-ngos-linked-to-terrorist-group-pflp-says-bfoi-in-letter-to-minister-meryame-kitir
Les Amis belges d’Israël (BFOI) dénoncent avec force l’Organisation Mondiale de la santé (OMS) qui s’est écartée de son unique rôle du moment - la pandémie -, comme le rapporte UNWATCH.
Ce rapport explique que « le 12 novembre, l'assemblée annuelle de l'Organisation mondiale de la santé des Nations Unies a tenu une session de quatre heures centrées sur Israël ». A cette occasion, l'État juif s'est vu condamner dans les discours d'une trentaine de délégations, dont l'Iran, la Syrie, la Corée du Nord, Cuba, la Malaisie, le Liban et le Venezuela, pour avoir prétendument violé les droits à la santé des Palestiniens et des Syriens sur le plateau du Golan, dit encore UNWATCH.
La session s'est terminée par un vote de 78 voix contre 14, avec 32 abstentions, pour l'adoption d'une résolution, coparrainée par la Syrie, Cuba, la Turquie, le Qatar et la délégation palestinienne. Israël est accusé à tort de violer le droit à la santé des Palestiniens et des Syriens.
BFOI fait remarquer comme UNWATCH, que malgré le conflit, Israël accorde l'entrée à des dizaines de milliers de Palestiniens chaque année (200.000 rien qu’en 20191, qui reçoivent des soins médicaux de haut niveau dans les hôpitaux israéliens).
Le dernier en date est le leader palestinien Saëb Erekat qui a été hospitalisé le 18 octobre à l’hôpital Hadassa, à Jérusalem, et qui y est décédé hélas, le mardi 10 novembre, du Covid-19. Ou encore l’année dernière, Israël a soigné une des filles d'Ismaïl Haniyeh, l'ex-Premier ministre du Hamas à Gaza2. Et notamment aussi des Syriens (entre cinq et six mille) fuyant les zones de guerre 3,4,5.
Comment la Belgique a-t-elle pu s’aligner sur des pays autoritaires tels que la Syrie, Cuba, la Turquie, le Qatar, en votant cette résolution ? BFOI s’insurge contre ce vote infondé et injuste pour ne pas dire basé sur des mensonges.
BFOI espère que notre Gouvernement, qui a une telle préoccupation pendant la pandémie, réexaminera ce dossier à la lumière de la fait. BFOI regrette l'attitude une fois encore partisane de notre pays contre Israël.
3https://www.letemps.ch/laide-aux-syriens-une-garantie-israel
4https://www.lejdd.fr/International/Moyen-Orient/Des-Syriens-soignes-chez-l-ennemi-israelien-640193
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Ce jeudi 25 juin, le Parlement fédéral belge discutera de l'impasse entre Israël et les dirigeants palestiniens1 (récemment classé par The Economist2 comme un « régime autoritaire », aux côtés de l’Iran, du Venezuela et de la Corée du Nord). Certains élus fédéraux belges choisissent encore d’ignorer les échecs palestiniens tout en ne manquant jamais une occasion de diaboliser la seule démocratie du Moyen-Orient.
Les accords d'Oslo (1993, 1995) restent la base de la conduite des discussions concernant la relation entre Israël et les Palestiniens. Le régime palestinien a cependant systématiquement échoué à mettre en œuvre ou a enfreint bon nombre des articles d’Oslo. L' article 31.9, par exemple, requiert l’approbation formelle par le Conseil national palestinien du projet de Yasser Arafat d'accord sur une « solution à deux États ». Cela ne s'est jamais produit ; la position officielle est donc pour un État palestinien à la place Israël – donc une solution à un seul État.3
L’article 15.1 impose aux deux parties de prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir les actes de terrorisme, y compris en prenant des mesures contre les auteurs, mais le régime palestinien continue de récompenser les proches des kamikazes et autres tueurs de Juifs avec ce qu'on appelle des « pensions ».4 Malgré cela, de manière dogmatique, le Parlement fédéral belge ne critique jamais quoi que ce soit lié à la partie palestinienne.
Ce jeudi 25 juin, des résolutions seront débattues qui non seulement polarisent de manière habituelle et idéologique une situation complexe, mais qui utilisent également des termes trompeurs. Ce qui est proposé par Israël (indépendamment de ses mérites ou non) n'est pas une annexion. Selon le Black's Law Dictionary (l'ouvrage juridique le plus cité au monde), l'annexion ne peut concerner un territoire sur lequel l'annexeur présumé possède déjà la souveraineté, ce qui est le cas d'Israël en vertu de traités internationaux (la résolution de San Remo et le mandat pour la Palestine), préservée par un autre traité international, la Charte des Nations unies (articles 51 et 80), et jamais abrogée, amendée ou annulée. Ce qui est proposé est donc une nouvelle application de la souveraineté existante.5
Le cheikh Abukhalil al-Tamimi, ancien juge de la Cour suprême de la charia basé à Ramallah, a déclaré dans une interview récente qu'il existe une majorité silencieuse de Palestiniens qui savent qu'ils seraient mieux sous la souveraineté israélienne que sous celle de l'Autorité palestinienne ou du Hamas.6 Il a ajouté qu'il doit y avoir un dialogue sans conditions préalables pour convenir de la manière dont les Israéliens et les Palestiniens peuvent vivre ensemble dans la coexistence.
Le régime palestinien, en revanche, a toujours refusé le dialogue et a rejeté proposition de paix après proposition de paix, parce que c'était dans l'intérêt des dirigeants multimillionnaires du régime (6 rejets - novembre 1947 Plan de partage de l'ONU, 1967 Khartoum, 2000 Camp David, 2001 Taba, 2008 Ehud Olmert, 2012 dernières négociations).7 Alors, qui parlera au nom de la "majorité silencieuse" palestinienne ?
Au lieu de condamner en vain une seule partie, notre parlement devrait s'efforcer de jeter des ponts entre les deux parties afin que le dialogue souhaité par le cheikh Tamimi puisse avoir lieu.
1 https://www.lachambre.be/FLWB/PDF/55/1292/55K1292001.pdf
2 https://youtu.be/DYBs_-FJ2EM
5 https://blogs.timesofisrael.com/confused-about-sovereignty-heres-an-faq-for-you/
6 https://x.com/i24news_fr/status/1273333184235745281?s=12
7 https://www.americanthinker.com/articles/2017/11/seven_times_palestinians_rejected_peace.html
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Le 27 juillet, une chronique est parue dans De Morgen, un journal néerlandophone au service de la communauté flamande de Belgique. Il s’intitulait « Il n’y a pas de terre promise, seulement des terres volées ».1 Il était écrit par Dmitri Verhulst2, un auteur éminent né à Alost, une ville belge qui n'est pas étrangère aux comportements anti-juifs.3
L’article de Verhulst contient des commentaires antisémites offensants et racistes à l’égard des Juifs. Cela fait l'objet de plaintes d'organisations juives auprès du journal lui-même et auprès de la police.4 Le L'article porte également des accusations contre Israël, qui n'ont jusqu'à présent (je crois) reçu aucune réponse. En tant que secrétaire général des Amis belges d’Israël, j’accuse Verhulst de fausses déclarations et de distorsions délibérées et dangereuses, notamment en ne donnant aucun contexte à ses affirmations, induisant ainsi le public en erreur.
Le rédacteur en chef de De Morgen a défendu Verhulst en estimant que la presse devrait être libre de critiquer Israël et que de telles critiques ne devraient pas être censurées par de fausses accusations selon lesquelles elles sont antisémites. Je suis entièrement d'accord. Mais la chronique ne contient pas de « critique d’Israël ». Il s’agit en revanche d’une attaque acerbe, trompeuse et gratuite contre l’existence même du seul État juif au monde, une existence que Verhulst semble détester. Verhulst dénature les circonstances de la fondation légitime d'Israël, à commencer par la Société des Nations en 1922 et les Nations Unies en 1947, accusant à tort les Juifs d'avoir mis en œuvre un accaparement théocratique de terres contre les « Palestiniens » qui, au sens moderne du terme, n'existaient pas avant qu'Arafat ne les a « crée » en 1964.
Voici quatre de ses accusations contre Israël :
« En 1948, les Palestiniens ont été expulsés de leurs foyers parce que Dieu avait promis à Moïse qu'il hériterait de la Terre promise. »
Les expulsions évoquées dans cet article étaient en grande partie le résultat d’appels lancés par des pays arabes pour que les gens quittent temporairement leurs foyers afin de permettre à leurs armées de liquider Israël. Ils ont échoué. Israël s'est défendu et a gagné. Les nations arabes, irritées et battues, ont refusé d’assimiler les réfugiés ou leurs descendants créés par leur propre agression. La dépendance de ceux qui sont aujourd’hui collectivement connus sous le nom de Palestiniens à l’égard de l’aide internationale est une politique délibérée des pays islamiques qui, s’ils se préoccupaient des Palestiniens plutôt que de simplement haïr Israël, auraient dû leur offrir la citoyenneté il y a des décennies. En revanche, Israël a assimilé 850 000 Juifs qui ont été expulsés de force par les pays arabes après 1948. Rien de tout cela n’est évident dans la distorsion biaisée et simpliste de Verhulst. Il ne s’agit pas d’une « critique », mais d’une tentative grossière de diaboliser et de délégitimer la seule démocratie de style occidental au Moyen-Orient. C'est de la haine déguisée en souci des droits de l'homme.
« Les Palestiniens mettent leur vie en danger en allant travailler. »
L’affirmation de Verhulst selon laquelle les Palestiniens ne peuvent pas vivre une vie normale est fausse. Je suis allé à Ramallah pour rendre visite à des amis palestiniens. Les seules personnes armées que j'ai vues étaient la police de l'Autorité palestinienne. Les infrastructures étaient distinguables de celles d'Israël : concessions Mercedes, grandes maisons avec piscines, centres commerciaux avec des marques exclusives. Nombreux sont ceux qui travaillent en Israël, où ils reçoivent des salaires plus élevés, des avantages sociaux généreux et des libertés garanties. Ce sont les Israéliens qui ont subi des attentats suicides, des jets de pierres sur leurs voitures, des enlèvements et des attaques au couteau dans leur vie quotidienne, et non les Palestiniens.
« 2,3 millions de Palestiniens dépendent de l’aide et 1,6 million souffrent de malnutrition »
Cette prospérité n'est pas partagée par tous. S'il y a effectivement un grand nombre de Palestiniens mal nourris, c'est parce que l'Autorité palestinienne et le Hamas craignent que la prospérité économique générale se fasse au détriment de leur programme raciste et nationaliste qui cherche à éliminer les Juifs « du Fleuve à la Mer ». Les milliards d'euros donnés par l'UE en notre nom sont détournés par le Fatah pour financer la corruption de Mahmoud Abbas et de son entourage. Ils maintiennent leurs propres citoyens dans des « camps de réfugiés » inutiles au lieu de les intégrer dans la société, pratiquant ainsi leur propre forme d'apartheid. L'article ignore complètement les responsabilités qui incombent aux dirigeants palestiniens pour trouver des solutions au conflit en recherchant le dialogue avec Israël. À maintes reprises, ils ont refusé les opportunités de paix.
« Israël a assassiné 10 000 Palestiniens au cours des 17 dernières années… Les balles israéliennes ne connaissent pas les Dix Commandements »
Verhulst affirme de manière péjorative que des milliers de Palestiniens ont été « assassinés » par Israël. Il évite de donner le contexte des Intifadas et des attentats-suicides, incités par Arafat et maintenant par le Hamas. Oui, des Palestiniens sont morts à cause du conflit, tués, selon l'étonnante image de Verhulst, par des balles qui ne connaissent pas les paroles des Dix Commandements. Il semble penser que les mots « vous ne commettrez aucun meurtre » s’appliquent uniquement aux Juifs. L’Autorité palestinienne verse des « pensions » à ceux qui kidnappent, violent, torturent et poignardent des Israéliens, dont 1 200 ont été assassinés depuis 2002. Des centaines de roquettes ont été tirées sans discernement contre les communautés israéliennes. Quels mots sont écrits sur ces fusées ? Les paroles du Coran ? Les mots de la Charte du Hamas qui appellent les musulmans à tuer tous les Juifs où qu'ils se trouvent ? Verhulst semble réinterpréter opportunément cette haine religieuse islamiste comme une lutte socialiste des faibles contre les forts. Il utilise le conflit comme un outil brutal pour promouvoir et justifier sa propre idéologie politique.
De Morgen a donné à Dmitri Verhulst une tribune pour déformer la réalité en la présentant comme un conflit entre une méchante puissance coloniale impérialiste et une petite minorité innocente et impuissante. Cela reflète une vision du monde marxiste, polarisée, mais classique qui sert l'agenda anti-israélien de gauche de De Morgen plutôt que d'apporter une contribution journalistique constructive à une meilleure compréhension d'une situation complexe. En fait, cet article ne fera qu'attiser les flammes de l'intolérance. Il n'aurait jamais dû être publié.
Je demande à De Morgen de reconnaître qu'il a commis une erreur en publiant cet article et de le retirer immédiatement de son site web.
1https://www.demorgen.be/meningen/er-is-geen-beloofde-land-er-is-gestolen land~bc0a2d94/
2https://fr.wikipedia.org/wiki/Dimitri_Verhulst
4https://ejpress.org/jewish-group-in-belgium-to-file-complaint-against-author-of antisemitic-column/
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Récemment des membres du comité des Amis belges d'Israël (BFOI) ont rencontré Els Keytsman et Patrick Charlier, co-directeurs d’UNIA (Centre interfédéral pour l’égalité des chances). L’objectif de cette rencontre était de présenter notre pétition appelant à ce que des mesures soient prises contre le Dr Robrecht Vanderbeeken, par son employeur la CGSP (ACOD), pour avoir rédigé un article antisémite publié dans le magazine en ligne De Wereld Morgen. Dans cet article, il accusait Israël d’empoisonner et d’affamer les Gazaouis, de kidnapper et d’assassiner des enfants palestiniens pour leurs organes.
Nous avons donc adressé une plainte formelle à UNIA au nom des 5250 signataires de la pétition afin de discuter des actions que ce centre, qui lutte pour l’égalité des chances, pourrait entreprendre contre l’auteur de l’article et le journal qui l’a publié.
Els Keytsman n’a pas hésité à reconnaître que les accusations du Dr Vanderbeeken étaient un discours de haine. Elle a néanmoins soutenu que dans le cadre de la législation actuelle, ces propos ne pouvaient pas être poursuivis légalement sur base du fait que ces accusations ne s’adressent pas à des personnes spécifiques en Belgique, mais qu’elles s’adressent à un pays étranger et ses habitants et qu’en conséquence aucune mesure ne pouvait être prise. BFOI estime que cette réponse fait à la fois preuve de faiblesse et d’un manque de sincérité total, puisqu’un discours de haine est un discours de haine, ce qui est repréhensible en soi.
Mme Keytsman écrivait en effet le 18 décembre 2018, que la Belgique présente « une sorte d’antisémitisme au quotidien prenant la forme de stéréotypes négatifs et négationnistes ». Or, l’article de Vanderbeeken reprend à son compte tous les stéréotypes fallacieux centenaires accusant les Juifs de meurtres rituels. L’auteur présente ainsi le récit contrefait d’une histoire falsifiée en totale contradiction avec la vérité du terrain, vérité à laquelle il n’hésite pas à substituer les figures les plus scandaleuses de la rhétorique antisémite, contribuant de ce fait au développement de cet « antisémitisme au quotidien », dénoncé par ailleurs par Mme Keytsman.
Le Secrétaire général de BFOI déclare que : « Mme Keytsman a admis durant cette réunion que l’antisémitisme prenait en Belgique les couleurs rouges, noires et vertes – autrement dit qu’il émane autant de la gauche, de la droite que des islamistes. Pourtant UNIA échoue systématiquement à dénoncer l’antisémitisme de gauche ou islamiste en se concentrant, comme elle le fait, sur celui qui émane de l’extrême droite. Elle a le devoir de s’acquitter de ses responsabilités et a au moins l’obligation morale de dénoncer l’antisémitisme de quelque bord qu’il soit. En ayant failli à sa tâche à nouveau, UNIA a fait preuve de partialité en totale contradiction avec ses objectifs affichés. La réticence d’UNIA à répondre à l’antisémitisme de gauche, ainsi qu’il se manifeste dans l’article de Vanderbeeken, encourage cet « antisémitisme au quotidien ».
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